Santa Cruz de la sierraSanta Cruz de la sierra

Santa Cruz de la sierra

C’est la région la plus prospère du pays : le développement économique au cours du XX° a forgé un sentiment régionaliste des cambas (habitant des plaines, par opposition aux kollas, vivant dans les Andes) on-ne-peut-plus marqué. Les habitudes de vie et les mentalités sont aussi bien différentes. Outre ce sentiment de supériorité économique, les cruceños sont plus ouverts, plus gais, ce qu’on pourrait facilement attribuer au climat subtropical, où la température moyenne est de 23 degrés toute l’année. Dans toutes les plaines de l’est, on est plus tourné vers le Brésil et sa croissance économique (via le ‘’train de la mort’’) que vers La Paz, son climat andin et son « retard économique ». 

Si Sucre est la capitale constitutionnelle et La Paz la capitale politique, Santa Cruz est incontestablement la capitale économique. A l’origine petite bourgade agricole vivant du sucre, du coton et du riz, la découverte de gisement de ressources en hydrocarbures a entraîné une croissance économique fulgurante dans la région. Depuis, le modèle néolibéral y est très présent, et de nombreux sièges de grandes entreprises nationales s’y sont installés. Cependant, pas de gratte-ciel ni d’embouteillage : la planification minutieuse de son urbanisation (fait rare en Amérique Latine) en 8 anneaux concentriques, lui a permis de maintenir une ambiance provinciale, décontractée, mais aussi proprette et bien-sur-elle, un peu nouveau riche et un peu frimeur. Mais Santa Cruz est aussi et surtout la porte d’entrée à de nombreuses richesses extra-urbaines : les parcs naturels d’Amboro et de Noel Kempff ; l’entrée à la forêt amazonienne ; le circuit des missions jésuites (voir plus loin) ; les ruines de Saimapata…

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