
La Magie des Andes (Pérou - Bolivie)
21 jours / 20 nuits difficulté: 1/3Demande d'informations
(En gras: les champs obligatoires)









Un voyage inoubliable au cœur des Andes, avec un lac mythique, perché à plus de 3800 m d’altitude qui relie le Pérou avec la Bolivie, et l’essentiel de deux pays unis par l’altiplano et leurs principales attractions que sont le site Inca du Machu Picchu et le Salar d’Uyuni.
Les incontournables du séjour
Lors de nos circuits libertés, vous n’êtes pas accompagné par un guide tout au long du séjour, mais vous êtes pris en charge lors de chaque étape par des guides et chauffeurs locaux. Vous êtes seuls, seulement durant les transports entre les villes, dont certains sont en bus de ligne ou de tourisme.
Jour 1 - Arrivée à Lima
Jour 2 - Lima et vol vers Arequipa - Visite de la ville
Jour 3 - Le Canyon de Colca
Jour 4 - Canyon de Colca - En route pour rencontrer le Roi des Andes !
Jour 5 - Visite des îles Uros y transfert à Copacabana
Jour 6 - Ile soleil / Copacabana / La Paz en bus touristique
Jour 7 - La Paz / Oruro / Uyuni
Jour 8 - Sud Lipez
Jour 9 - Sud et Nord Lipez
Jour 10 - Salar d'Uyuni
Jour 11 - Uyuni / Potosi et visite de Potosi
Jour 12 - Visite de Potosi et trajet en véhicule privé à Sucre
Jour 13 - Visite de la ville de Sucre
Jour 14 - Vol Sucre / La Paz
Jour 15 - La Paz
Jour 16 - La Paz / Tiwanaku / Desaguadero / Puno
Jour 17 - Traversée de l’Altiplano
Jour 18 - Cusco et ses environs
Jour 19 - Visite de la Vallée sacrée
Jour 20 - Machu Picchu
Jour 21 - Cusco / Lima
Les étapes de votre voyage
Arequipa et le canyon de Colca
ArequipaCanyon de ColcaCathédrale d'ArequipaChivayCruz del CondorPatapampaPlace des armesCusco, la vallée sacrée et Machu Picchu
Aguas CalientesAndahuaylillasCathédrale de CuscoCouvent Santa CatalinaCuscoMachu PicchuMarasMarché de San PedroOllantaytambo - Site archéologiqueOllantaytambo – villagepierre aux 12 angles et les murs incas et laPisaq archéologiquePisaq villagePlace des armes de CuscoPuka PukaraQ'enqoQoricanchaRaqchiSalines de MarasSaqsayhuamanTambomachayUrubambaVallée sacrée des IncasLa Paz et sa région
Basilique de Nuestra Señora de La PazCalamarkaCalle Jaén et ses muséesCalle SagarnagaCentre ville de La PazDesaguadero BolivieEl AltoLa PazLes miradorsMarché des sorcières Marché typique de San PedroOruroPlace Murillo Sika SikaTiwanakuVallée de la luneLima et sa région
LimaPotosi
Eglise de San FransiscoEglise de San LorenzoMarché des mineursMines de PotosiMusée de la monaiePlace du 10 novembrePotosiPuente MendézRuelles typiquesTour de la compagnie de JesusPuno et le lac Titicaca
De Puno à la frontière bolivienneDesaguadero PérouIles UrosL'Altiplano entre Puno et CuscoLa RayaPucaraPunoSucre et sa région
Casa de libertadCathédrale de SucreCouvent de la Recoleta Couvent de San Felipe de NeriMusée du Textile et des Arts indigènesParc BolivarPlace du 25 maiSucreUyuni et déserts du Lipez
Arbre de pierreCimetière de trains d'UyuniColchaniDésert de DaliDésert de SiloliGeysers Sol de MañanaIncahuasiLaguna BlancaLaguna ColoradaLaguna saladaLaguna VerdeMirador du volcan OllagueMusée et nécropole de San JuanOjos de AguaPassage de l'InkaPuerto ChubicaRoute des JoyauxSalar d'UyuniSalar de Capina Salar de ChalviriSalar de ChiguanaSan JuanThermes de PolquesUyuniValle de las RocasVilla Alota, Culpina K et San CristobalVilla-MarArequipa
Arequipa est la deuxième ville la plus peuplée du pays, après Lima. S’étendant sur un plateau à 2 380m, elle est dominée par l’imposant volcan Misti. Son surnom, « la ville blanche », est dû à son centre historique construit à base de pierres volcaniques blanches, le sillar. Entre les monuments les plus remarquables de ce centre, le Monasterio Santa Catalina est tout un symbole. Mais le charme d’Arequipa réside dans son atmosphère chaleureuse, animée, pleine d’étudiants, d’artistes et de petits parcs pleins de fraîcheur… Les habitants de cette ville sont si fiers qu’ils se disent parfois ‘’indépendantistes’’. On les comprend un peu : cette ville est un petit bijou au style particulier dans le paysage péruvienCanyon de Colca
A quatre heures de route environ, au nord d'Arequipa s'étend l'impressionnant canyon de Colca, le plus profond du monde avec jusqu’à 3400 m de profondeur à certains endroits (deux fois plus que le Gran Canyon des Etats-Unis !). Entouré des hauts sommets volcaniques, il s’étend sur plus 100km. Le fleuve Colca coule au fond de la vallée ; il est parsemé de petits villages typiques, dont les habitants cultivent encore les terrasses construites à l’époque inca. Le canyon est surtout l’endroit idéal pour l’observation d’un emblématique animal andin : le condor. A Cruz del condor (la croix du condor), ils se rassemblent tôt le matin et volent parfois à quelques mètres des visiteurs regroupés au bord de la falaise.
Le minuscule village de Cabanaconde est la base d’exploration du canyon de Colca : c’est là qu’il plonge le plus profond dans les antres de la terre. On y accède par des minibus en provenance de Chivay.
Cathédrale d'Arequipa
Chivay
Chivay est un petit village situé dans le canyon de Colca à 3600 mètres d’altitude. Lieu de passage obligé lors de la visite du canyon de de Colca, la plupart des voyageurs choisissent de dormir à Chivay pour sa structure hôtelière, ses sources thermales et son typique marché.
Cruz del Condor
Patapampa
Le col de Patapampa, point le plus haut en direction du canyon de Colca (et certainement également de votre voyage au Pérou) culmine à 4910m d’altitude. Vous y trouverez souvent de la neige et pourrez observer les sommets alentours tels que les volcans d’Ampato, Sacanbaya et Hualca-HualcaPlace des armes

Copacabana
Le passage obligé pour atteindre le lac Titicaca du côté bolivien, c’est la petite bourgade de Copacabana. Rien à voir avec celle de Rio de Janeiro, sinon le nom, donné par un marin égaré qui promit à la Vierge de Copacabana (Bolivienne) de donner son nom à la terre sur laquelle il pourrait arriver, en vie si possible –une plage donc de Rio, qui prit par conséquent son nom.L’attraction principale de ce village aux allures tranquilles est la Vierge miraculeuse, patronne de la Bolivie, qu’abrite la somptueuse cathédrale mauresque aux briques blanches et vertes (qui vaut vraiment le détour). La plupart de l’année, ce sont des petites rues calmes et touristiques, agréables pour se promener le long du port et flâner le temps d’une après midi. Mais quand vient le temps de la Fiesta de la Virgen de la Candelaria (la Vierge dont on vous parlait), début février etaux environs du 5 août, ce sont trois jours de fêtes incessantes, de danses folkloriques, de musique, et de bière. Tout un pèlerinage s’organise depuis La Paz, où certains viennent en voiture, à cheval, et même à pied (155km, tout de même !).
Un peu de la même façon, pour la Saint Pierre et la Saint Paul, le 29 juin, des gens arrivent de tout le pays (et du Pérou) pour faire baptiser leur voiture, leurs bêtes nouvellement acquises, etc. Finalement, Copacabana est un point de passage régulier entre le Pérou et la Bolivie, et vers les îles du côté bolivien.

Détroit de Tiquina

Ile du soleil
Berceau de nombreuses divinités telles que le dieu solaire Inti ou encore Viracocha, fondateur de la dynastie inca, cette île occupe depuis toujours une place prépondérante dans les croyances et la mythologie andines. Aujourd’hui encore, cette île témoigne d’une page légendaire de cette civilisation : des restes archéologiques parsèment l’île… Plusieurs petites communautés la peuplent, quelques 2500 âmes ; la faible superficie de l’île permet de rejoindre facilement le Nord depuis le Sud, par de petits chemins tranquilles.
Depuis Copacabana, le bateau arrive à Yumani, le village le plus important de l’île, au sud. On y accède depuis le petit port en montant de hauts escaliers, la Escalinita del Inca. La vue sur le lac est imprenable ; presque en arrivant, une fontaine à trois sources. Certains disent même que c’est une fontaine de jouvence. En partant un peu plus vers le sud, on rencontre le site de Pilkokaina, ancien palais dont seule la partie basse est restée intacte. En prenant le chemin inverse, à la pointe toute au nord de l’île, se tiennent les ruines de Chinkana : en aymara, le labyrinthe, ce sont les restes archéologiques les plus intéressants de l’île. Au centre du temple où on entreposait différentes choses, un puits. Deux cents mètres plus loin, se dresse le Titi Khar’ka, le rocher du puma, adoré par les Incas pour son rôle dans l’émergence de leur civilisation. Des cérémonies et des sacrifices avaient probablement lieu en l’honneur du Soleil et de la Lune.
Il est possible de dormir sur l'île du soleil, au village de Challapampa, au nord de l'île.
Kasani
Poste frontière entre le Pérou et la Bolivie, situé sur la route entre Puno et Copacabana. Kasani est situé à 9 km de Copacabana.
Lac Titicaca
Titicaca. Ce nom a fait rêvé plus d’un voyageur. Gravé dans notre inconscient collectif comme la destination ultime du mystérieux et des légendes, la réalité n’a rien à envier au rêve. Contrastes entre le bleu profond de l’eau et celui clair du ciel, entre la lumière éclatante des 3812m d’altitude, et l’ombre des collines avoisinantes, entre la terre rouge et les herbes sèches, on peut facilement comprendre pourquoi les hommes qui l’ont côtoyé au fil du temps lui ont attribué une dimension mystique et divine.
C’est sur ses rives qu’ont vu le jour de nombreuses civilisations précolombiennes : les Urus, aujourd’hui disparus, les chefs militaires Aymaras qui y ont établi leur base, et puis les Incas, qui pensaient que les fondateurs de leur civilisation, Titi et Caca, homme et femme, étaient sortis des eaux du Lac pour fonder l’empire inca. La légende d’El Dorado et d’un trésor d’or enfoui sous les eaux a provoqué de nombreuses fouilles dans les profondeurs du lac : on dit que la rançon du dernier empereur Atahualpa, que ses sujets auraient versée dans le fleuve, de désespoir, après l’exécution de celui-ci, serait encore au fond des eaux. Le commandant Cousteau a même procédé à plusieurs expéditions sous-marines, mais en vain. Les impressionnants vestiges des îles du Lac font elles aussi rêver... Bref, son insaisissable charme et les légendes qu’on murmure continuent d’envoûter les voyageurs de passage.
Aguas Calientes
Andahuaylillas
Cathédrale de Cusco
Les colons espagnols firent construire ce gigantesque édifice en 1559 sur les vestiges du palais de l’Inca Viracocha, le dernier empereur inca, en signe de domination pure et simple de la nouvelle civilisation sur l’ancienne. Du haut de ses marches, surélevée, la cathédrale de Cusco et ses deux tours semblent trôner sur la Plaza de Armas. En réalité, ce sont trois églises juxtaposées : la cathédrale proprement dite, l’église du Triomphe et l’église de Jésus Marie. L’intérieur est surchargé de détails, de petites chapelles adjacentes, d’or et d’argent, de sculptures (dont certaines d’artistes célèbres), de tableaux (plus de 400 !), très représentatifs de l’école cusquénienne… Mais le syncrétisme est omniprésent, avec ce mélange incessant de symboles andins avec des signes de la religion catholique classique. Lors des fêtes religieuses, la cathédrale se pare de ses habits de fêtes, et donne une certaine légèreté à cet édifice autrement lourd d’histoire et détails. Pour la petite histoire, on dit qu’un tunnel relierait la cathédrale avec le site de Sacsayhuaman…Couvent Santa Catalina
Cusco
Du quechua «le nombril du monde», Cusco est la majestueuse héritière de l’empire Inca, le Tawantinsuyo –ou de ce qui en reste. Située à 3400 m d'altitude, elle compte environ 300 000 habitants. Pendant longtemps, Cusco a été un carrefour crucial sur l'axe de communication économique transandin ; cependant, avec la concentration des activités commerciales à Lima (capitale coloniale), la capitale impériale s'est endormie et a sombré pendant longtemps dans l’oubli. Le réveil a dû attendre l’arrivée des touristes, émerveillés par les murs incas qui parsèment la ville ou encore par le Temple du Soleil, le Qoricancha, centre suprême de la religion inca tournée vers les pouvoirs de la nature. Aujourd’hui, le centre ville est un mélange subtile et enchanteresque d’architecture inca et de style colonial espagnol, que surplombe un imposant Christ Blanc (Cristo blanco). La promenade dans ces jolies rues tranquilles, qui mènent à la Place d’Armes bordée par ses églises et ses jardins, a réellement quelque chose de magique.
Machu Picchu
Maras
La ville de Maras est sur la route entre Cusco et Urubamba. Deux attractions principales qui justifient le détour : premièrement, les marais salins. Depuis l’époque inca, des milliers de puits sont creusés chaque année pour en extraire ce précieux élément. Le paysage est époustouflant : les couleurs contrastent ; le blanc du sel, le vert/brun de l’herbe, les hauts plateaux andins… L’autre attraction, un peu plus loin, est le site archéologique de Moray : des terrasses incas en cercles circonscrits qui s’enfoncent dans la terre, atteignant jusqu'à 1,20m de hauteur pour chaque cercle. On pense que cela aurait été une sorte de laboratoire agricole où l’on faisait des expériences en fonction des microclimats correspondant à chaque niveau de terrasse. Très impressionnant, et à ne surtout pas manquer.
Marché de San Pedro
Le grand marché central de Cusco se tient dans un immense hangar en fer, en face de l’église San Pedro. On y trouve de tout : dans la partie haute, des objets et tissus d’artisanat, ensuite la section jus, puis viande, fromage, légumes, fleurs, objets en bois, avec tout au fond quelques rangées de cantine avec, au choix, cochon de lait (lechon), ceviche ou menu du jour. Malgré sa situation centrale et la présence constante de touristes, ce marché a gardé son ambiance locale et traditionnelle, et les prix sont relativement ceux que l’on trouve dans d’autres zones de la ville.
Ollantaytambo - Site archéologique
Ollantaytambo – village
pierre aux 12 angles et les murs incas et la
Pisaq archéologique
Pisaq village
Place des armes de Cusco
Comme toute ville latino-américaine, le cœur de la ville bat sur sa Place d’Armes. A Cusco, c’est véritablement le centre historique, car avant d’être ce qu’elle est aujourd’hui, c’était un centre cérémoniel, social, agricole majeur qui s’étendait sur plus de 4000m². C’est de là que partait les quatre grandes routes cardinales qui formaient les quatre grandes provinces de l’empire inca. Aujourd’hui, c’est un ravissant parterre fleuri, avec en son centre une fontaine surmontée de la statue de l’Inca Pachacutec, le fondateur de la grandeur inca. Tout autour, des bancs en fer où il fait bon s’assoir un moment au soleil, profitant de la vue. De part et d’autre, la Plaza de Armas est bordée par la cathédrale, l’église de la Compagnie de Jésus, ainsi que des maisons coloniales aux balcons en bois sculptés, un délice pour les yeux. Sur ces balcons, quelques cafés où se reposent les voyageurs en partance pour le Machu Picchu; des discothèques, aussi, qui s’animent le soir et donne un autre visage à la Plaza de Armas, celui de la fête jusqu’au bout de la nuit.Puka Pukara
Q'enqo
Qoricancha
Raqchi
Salines de Maras
Saqsayhuaman
Tambomachay
Urubamba
Vallée sacrée des Incas

Basilique de Nuestra Señora de La Paz
Calamarka
Calle Jaén et ses musées
Cette ruelle qui conserve son style colonial fût au XVIème siècle le marché des camélidés. Au XIXème elle concentrait les maisons de certains personnages proéminents de l´époque tel qu´Apolinar Jaén qui, avec Pedro Domingo Murillo, furent, entre autres, les semeurs des idées libertaires de toute l´Amérique Latine. Une croix verte ornemente un de ses murs, laquelle fut destiné à éloigner les fantômes qui perturbaient la vie des habitants; qui assuraient entendre, la nuit avancée, des carrosses tirés par des chevaux et qui circulaient le long la rue.
Aujourd´hui elle abrite la plus importante concentration de musées de la ville de La Paz dont:
Le Musée Costumbrista Juan de Vargas
Le musée costumbrista (des coutumes) de La Paz a été créé avec l´intention de montrer l´histoire et les traditions de la société de la ville, il s´agit d´une pinacothèque qui présente des œuvres de thématique historique en relation avec les coutumes, habitudes et traditions des sociétés paceñas d´autrefois ainsi que moderne. On pourra y découvrir une sculpture en miniature de la fondation de La Paz, des faits historiques comme l´écartèlement de Tupac Katari ou la pendaison de Pedro Domingo Murillo ainsi qu´un classique du football, ou encore des personnages important du XVIème au XXème siècle représentés dans ses vitrines.
Musée des métaux précieux
Ce musée conserve des pièces d´orfèvrerie et de céramique des cultures préhispaniques. Parmi les pièces en or, nous pouvons citer des diadèmes, pectoraux, pendentifs et ornements qui étaient utilisés pour vêtir les empereurs incas. La salle des pièces en argent présente des objets cérémoniaux des cultures Aymara, Moyo, Wankarani, Chiripa, Tiwanaku et Inca. Toutes ces pièces appartenaient à des collections privées qui ont été données au musée.
Le Musée du littoral Bolivien
La perte du littoral, lors de la guerre contre le Chili au XIXème siècle, a marqué le futur économique, social et politique du pays. Le musée, récemment rouvert au public est organisé de façon telle que le visiteur prenne conscience d´un fait historique remarquable pour le pays. Il présente des documents, la tenue des soldats boliviens, leurs armes et certains symboles récupérés au temps des épiques batailles sur la côte pacifique et sur l´Atacama. Se distingue fortement l´architecture de la maison coloniale que partage ce musée avec celui des métaux précieux ainsi que le musée costumbrista.
En plein centre historique de la ville de La Paz, dans un contexte absolument colonial, la rue Jaén a été témoin des conspirations anticolonialistes conçues dans cette maison. C’est elle qui servit d’endroit pour se cacher au révolutionnaire Pedro Domingo Murillo, précurseur de la vague indépendantiste en Amérique Latine. Aujourd´hui transformé en musée et restauré sur la base des archives de la police coloniale lors de sa perquisition, on y trouve des meubles d´époque, des tableaux, de l´argenterie ainsi que quelques textiles de la région.
Calle Sagarnaga
Cette artère est la préférée des visiteurs : en effet il est possible d’y acheter de l’artisanat bolivien de qualité, et en abondance. La richesse et la diversité des articles proposés rendent la promenade dans ce quartier d’autant plus intéressante.

Centre ville de La Paz
Le centre historique est remarquable pour ses édifices coloniaux de style baroque ; la rue et la place Murillo, les rues Santa Cruz, Rodriguez, et Saganara, étroites et tortueuses, sont pavées de grosses dalles de pierres, et les bâtiments sont surplombés de tuiles patinées. Le charme fou de ce quartier est encore rehaussé par l’église San Francisco, véritable bijou de l’art baroque. Truffée de colonnes en bois taillé, de scènes colorées et amusantes, issues d’un mélange de style européen et métisse, autel recouvert de plaques dorées, un passage à La Paz entraîne automatiquement un passage par l’église de San Francisco.
Desaguadero Bolivie
Ce village de frontière essentiellement fréquenté par des commerçants est un passage stratégique qui connecte la Bolivie aux attractifs touristiques du sud du Pérou. C’est la route la plus rapide entre Puno et La Paz.
El Alto
La feria d’El Alto, aussi appelée Mercado del 16 de julio, occupe chaque jeudi et chaque dimanche, les rues d’une très grande partie de la ville, le long de l’axe principal. Et deux fois par semaine, c’est la caverne d’Ali Baba ; tout, tout, on trouve tout dans ce marché gigantesque, des animaux domestiques, aux meubles, en passant par des fringues et de la musique, des stands de restauration rapide, des voitures, des appareils électroniques. Beaucoup de produits manufacturés, et aussi beaucoup de contrefaçon. Attention toutefois aux pickpockets, la foule y est particulièrement dense !

La Paz
Les miradors
Mirador Jach´a Kullu (uniquement lors des visites journée complète)
Mirador K´Illi K´Illi
Pour avoir une vue imprenable sur la ville de La Paz au fond de la vallée, préférez le belvédère K’llli K’llli, au nord est de la ville. QG des révolutionnaires de Tupaj Katari (révolutionnaire indigène) en 1781, c'est un site stratégique d'oú on peut vraiment garder un œil sur toute la ville. Le lever de soleil est particulièrement saisissant.
Parc / Belvédère du Montículo
Cette place est située dans le quartier traditionnel de Sopocachi ; ce magnifique site est idéal pour observer la ville et ses alentours à l’écart du chaos du centre-ville. Parmi les points d’intérêts, la petite chapelle du XIXème siècle est entourée de légendes, une vierge miraculeuse y aurait résisté à diverses catastrophes. Enfin, le parc est orné d’une fontaine de Neptune et d’un portail en pierre taillée de style baroque métisse, ayant appartenu à l´ancien séminaire de San Jerónimo.

Marché des sorcières
(voir particularité de la Bolivie)
Ce marché est véritablement une des
particularités de Bolivie. Rassemblement de remèdes en tous genres, de plantes
médicinales, de poudres, de fœtus de lama séchés, de liseuses de
bonne-aventure, c’est un concentré de croyances aymara et andines. A ne pas
manquer avant de vous aventurer en zone rurale et en territoire indien, au cas
où on vous jette un mauvais sort, au détour d’un chemin ; on ne sait
jamais…
Marché typique de San Pedro
Le mercado Rodriguez, situé dans le quartier de San Pedro suscite la curiosité des voyageurs qui le découvrent : c’est un concentré de vie, de couleurs et d’odeurs on-ne-peut-plus boliviennes. De nombreux groupes de personnes s’y fréquentent en criant allègrement pour attirer l’attention et vendre leurs babioles. Et comme sur le marché aux sorcières, on trouve aussi des remèdes et autres offrandes pour attirer la faveur des divinités.

Oruro
Oruro résume bien la situation minière de l’Altiplano. Peuplée à 90% d’indigènes nets, non métissés, son nom signifie « où le soleil est né ». La vie y est rude depuis le déclin de l’industrie minière, et étant donné les conditions climatiques usantes. Froide et grise au premier abord, elle propose pourtant à ceux qui prendront le temps d’y rester quelques jours quelques musées et des sites intéressants aux alentours.Mais ce qui fait le réel intérêt de la ville, c’est son carnaval : le mois de février voit arriver des milliers et de milliers de danseurs, de musiciens et de badauds, et la ville se part d’un arc-en-ciel de couleurs pour exorciser tout le poids de leur histoire, avec moult musique, danse, couleurs, et bien sûr alcool. C’est un des plus grands carnavals de l’Amérique Latine, et toute la diversité nationale est à la fête. Oruro doit d’ailleurs la classification de patrimoine mondiale de l’humanité à ces festivités annuelles.

Place Murillo
Sika Sika

Tiwanaku
Tiwanaku fut un grand centre cérémoniel, probablement la plus grande réalisation architecturale mégalithique de l’époque pré Inca. C’est ce site qui inspira à Hergé l’album de Tintin et le temple du soleil.
Vallée de la lune
A l’écart de la tumultueuse vie urbaine de La Paz, la vallée de la lune n’est en réalité pas une vallée, mais un ensemble de formations géologiques étranges, cheminées de fées et de serpents. L’eau qui y coule, le vent et la pluie ont, avec le temps, grignoté une colline à la roche très friable, provoquant des formes… particulières. C’est une agréable promenade le temps d’une après-midi. Cette ballade peut être combinée à la visite de la Muela del Diablo (la molaire du diable), le pic qui dépasse de l’autre côté de la vallée de la lune, et depuis lequel la vue est très jolie. Tout au long de la ballade, une végétation bien particulière pour la région jonche le chemin ; cactus, petits arbres secs… Malgré le fait que la ville ait complètement rattrapé ce joli site, devenu jardin du voisinage, cela reste une agréable excursion à la journée pour se reposer après la longue visite des musées de La Paz.
Horaires d'ouverture:
Tous les jours de 09h00 à 17h00
Lima

Eglise de San Fransisco
Eglise de San Lorenzo

Marché des mineurs

Mines de Potosi
Passage obligé lors de la visite de Potosi : son histoire et la vie de ses habitants sont irrémédiablement liées à celle de quelques 120 mines. Elles reflètent l’âge d’or du Cerro Rico, qui fournit toutes ses richesses à la couronne d’Espagne ; et les conditions de travail n’ont pas vraiment changé depuis. Les mineurs se sont organisés en mines coopératives, afin d’éviter une exploitation de plus dans un secteur déjà atteint par la baisse des cours mondiaux, mais les conditions ne s’améliorent pas pour autant. Attention, ce que vous découvrirez dans ces mines n’est pas une mascarade mise sur pied pour la visite des touristes.
Les guides sont d’anciens mineurs ; vous allez vous introduire dans des kilomètres de tranchées boueuses, glissantes, pleines de produits d’extraction minérale toxiques. L’angoisse d’un éboulement, le bruit sourd des dynamites, font partie de leur réalité quotidienne que vous pourrez toucher du doigt pour quelques heures seulement. Les mineurs sont généralement plus que ravis d’expliquer leur quotidien, et leur point de vue sur l’économie, le sous-développement, la politique de leur pays.
Une visite un peu rude, qui secoue même les plus endurcis : cet aperçu furtif d’une réalité partagée par tant de personnes à travers le monde ne laisse pas indemne.

Musée de la monaie
Après les mines, voilà l’autre site clé à visiter lors de votre passage à Potosi. C’est incontestablement un des plus beaux bâtiments et musée colonial du continent. C’est aussi le plus vaste, avec 12500m². Comme son nom l’indique (‘’maison de la monnaie’’), elle fut construite entre 1753 et 1773 pour accueillir le centre d’émission de la monnaie de l’époque, appelée le ‘’potosi’’, et était la seule autorisée à estampiller les pièces de monnaie jusqu’en 1909. Au cours du temps, ce magnifique édifice a été utilisé comme prison, forteresse, et quartier général de l’armée pendant la guerre du Chaco.
Aujourd’hui, c’est un immense musée doté de plus de 50 salles pour accueillir d’innombrables pièces de collection. Peintures religieuses de l’école de Potosi, art décoratif, meubles coloniaux, sculptures, trouvailles archéologiques, éléments de folklore, pièces de monnaies… Il y a de la place pour tout entreposer. Autre détail à mentionner, le masque de Bacchus (appelé aussi El Mascaron) qui trône dans la cour d’entrée, a été forgé par un français, Eugène Martin Moulon. Ce Bacchus est aujourd’hui le symbole même de la ville de Potosi.
Horaires d'ouverture:
Du mardi au samedi, de 9h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h30
Le dimanche de 09h00 à 12h30
La visite est obligatoirement guidée, avec un départ au début de chaque plage horaire uniquement.
Place du 10 novembre

Potosi
A plus de 4000m d’altitude et au pied de monts rougeâtres, se tient la fière Potosi.L’histoire de ses habitants est inexorablement liée à celle de l’argent, ce métal qui a provoqué le boom démographique et économique de la ville pendant trois siècles, ainsi que son déclin et la pauvreté qui l’a suivi quand il s’est fait plus rare. La richesse des sous-sols de la région lui valu le surnom de « ville impériale », convoitise des rois, par Charles Quint. L’expression « Vale un Potosi ! » (Cela vaut un Potosi !), de Miguel de Cervantes, finit de clore la réputation de la reine de villes d’Amérique. Elle est le symbole du Nouveau Monde et de l’âge d’or de la conquête espagnole.
Parallèlement, Potosi est le symbole même de l’esclavagisme des populations locales qu’a représenté l’exploitation des richesseset des massacres qui ont permis les efforts de guerre et la luxure de la monarchie espagnole. Aujourd’hui encore, les conditions dans lesquelles les mineurs continuent à travailler a de quoi faire froid dans le dos des plus endurcis, et le PIB de la région est l’un des plus faibles du pays.
Les richesses engendrées ont laissé à la ville un héritage précieux d’architecture baroque : 33 églises, des maisons coloniales aux allures imposantes, la Casa de la Moneda...
Elevée au rang de patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, ces restes d’un passé fastueux embaument d’un parfum de passé une ville aujourd’hui nettement réduite, où la vie des mines et de l’altitude est encore bien rude pour ceux qui y habitent de façon permanente.
Puente Mendéz
Ruelles typiques
Tour de la compagnie de Jesus
De Puno à la frontière bolivienne
Cette région est aussi appelé le couloir Aymara et à la particularité de présenter des paysages au bord du lac Titicaca qui font penser à la méditerranée. Les villages frontalier vivent tous de la pêche et du commerce.
Desaguadero Pérou
C’est le point-frontière terrestre le plus emprunté entre le Pérou et la Bolivie. Situé sur la route principale entre La Paz et Puno, le petit pont qui enjambe le cours d’eau séparant officiellement les deux pays est souvent complètement encombré de marchands divers (alimentaire, vêtements, etc.) ainsi que de transport pour passagers fatigués. Une grande cohue bruyante qui représente bien ce que sont les points-frontières à travers le monde. Possibilité de changer de l’argent de part et d’autre de la frontière.
Iles Uros
Les îles Uros sont des îles flottantes, construites à partir de la ‘’totora’’, ce roseau qui pousse sur les rives du le lac Titicaca. On l’entremêle de façon très serrée sur un mètre de haut, avant de le pousser à l’eau ; ils mesurent environ 10m sur 10. La nature du roseau, qui flotte, et le travail de ‘’tissage’’ de celui-ci, donne sa propriété de légèreté et résistance aux îles. Pendant longtemps, ces îles étaient nombreuses, construites et habitées par un peuple de pêcheurs nomades qui se déplaçait à travers le lac en suivant les bancs de poissons qui constituaient la base de leur alimentation. En outre, ce nomadisme répondait à la nécessité d’échapper aux attaques des peuples conquérants ennemis (comme ont pu l’être les Aymaras ou encore les Incas). Aujourd’hui, on ne peut visiter ces îles qu’à travers un circuit touristique relativement organisé, où des explications sont données sur les origines et l’évolution du peuple Uros ; on peut acheter de l’artisanat en totora ou naviguer sur un bateau du même matériel .L'Altiplano entre Puno et Cusco
Le
plateau entre Cusco et Puno et l’une des régions habités les plus haute au
monde, cette plaine de haute altitude est quasiment désertique mais propice à
l’élevage de camélidés comme l’alpaga ou le lama.
Les
paysages sont grandioses et certains villages ou site archéologiques peuvent se
visiter.
La Raya
Pucara
Puno
Casa de libertad
Cathédrale de Sucre

Couvent de la Recoleta
A l’origine, le couvent San Felipe de Nery était un monastère et un couvent ; aujourd’hui, c’est une école que l’on peut visiter en sonnant. L’église reste ouverte à tous ; elle compte sur de beaux tableaux et une architecture typiquement néoclassique. La crypte, au dessous de la nef centrale, est un lieu pour le moins intriguant, qui a vu passer les rendez vous secrets entre sœurs et moines, puis entre guérilléros et révolutionnaire. Mais ce qui fait la renommée de San Felipe, c’est sans aucun doute la vue que l’on a depuis le toit. Les tuiles et mosaïques, en forme ondulée, offrent une promenade époustouflante au dessus des toits de Sucre. Du haut du clocher d’un blanc immaculé, on comprend mieux que jamais pourquoi Sucre a été baptisée la Ville Blanche. La splendeur de la ville s’étend à vos pieds, et c’est à couper le souffle.
Horaires d'ouverture: Du lundi au vendredi de 09h00 à 11h30 et de 14h30 à 16h30, le samedi de 15h00 à 19h00

Couvent de San Felipe de Neri
Musée du Textile et des Arts indigènes
Horaires d'ouverture:
Du lundi au vendredi, de 09h00 à 12h00 et de 14h30 à 18h30
Le samedi, de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00
Parc Bolivar
Place du 25 mai

Sucre
Sucre, la blanche; capitale constitutionnelle du pays, siège du pouvoir juridique, symbole de l’indépendance en 1825, ce joyau de l’art baroque de l’Amérique Latine est niché dans un écrin de collines verdoyantes.Aucun doute, Sucre (prononcez « soucré ») est la plus belle ville de Bolivie. Truffée de patios et de petites rues pavées, elle était à l’origine destinée à la bourgeoisie espagnole venue s’installer en Amérique.
Elle est aujourd’hui le siège de nombreux musées le jour et de bars-restaurants la nuit, et la vie culturelle y bat son plein. Les centres d’intérêts, architecturaux, historiques, culturels, artistiques, sportifs (treks, randonnées, etc.) ne manquent pas, et font de Sucre un point de passage privilégié de tout visiteur.

Arbre de pierre

Cimetière de trains d'Uyuni
Il est possible d’aller rendre visite aux vieilles locomotives à vapeurs du début du siècle dernier qui finissent leurs vies tranquillement. L’âge d’or de ces vieilles machines les vit transporter le minerai d’argent extrait des mines alentours. Plusieurs projets souhaiteraient faire apparaitre ces locomotives dans un musée afin de mieux retracer leur histoire.
Colchani
Le petit village de Colchani constitue un excellent un point d’entrée au Salar d’Uyuni. Ici, la grande majorité des habitants vivent de l’exploitation du sel, et l’extraient par blocs (pour les animaux) ou en grain (pour la consommation humaine), à coup de pics et de pioches. Une partie est vendue, l’autre troquée contre des vivres. Un musée a pris vie il y a peu ; il comporte des explications pédagogiques quant au commerce du sel et aux caravanes de lamas, ces pratiques commerciales appartenant au passé. Un peu plus loin, au sud ouest de Colchani, l’atelier de la Cooperativa Rosario taille dans d’énormes blocs de sel des meubles et objets d’art. Un hôtel entier, fait entièrement de sel, a même été construit : le Palacio de Sal est encore un fait irréel de la région.

Désert de Dali
Référence explicite au célèbre peintre espagnol, les paysages rencontrés dans le désert reflètent son imagination et son talent : crêtes rocheuses sculptées par le vent, dégradé de couleurs vives, pierres rondes de plusieurs tonnes… Un paysage digne de la face de Mars ou de Jupiter.

Désert de Siloli
Le désert de Siloli est peuplé de sculptures naturelles étranges. On passe du rouge au marron puis à des amoncellements de pierres immenses. La plus spectaculaire d’entre elles est l’arbre de pierre, autour de laquelle on peut s’amuser à grimper pour avoir une vue plus large du site.

Geysers Sol de Mañana
Situé à plus de 4850 m d’altitude, ce champ de geysers est alimenté par une activité volcanique sous-jacente, due aux frottements de la plaque américaine avec la plaque pacifique sud. Cela se manifeste par des spectacles étonnants, faits de cratères de boue bouillonnants, de fumerolles aux vapeurs sulfureuses et bien sûr de geysers d’eau s’élevant à plusieurs mètres de hauts, sous l’effet de la pression (et de la chaleur : on arrive à près de 200° !). Ces thermes se trouvent au cœur du Salar de Chalviri, une formation salée peuplée de flamants et de canards : les espèces vivantes de cette zone ont réussi à s’adapter à ces conditions climatiques pour le moins hostiles.

Incahuasi
Du quechua « la maison de l’Inca »,
c’est une étape incontournable de la visite du Salar. Elle est aussi appelée
île du pêcheur, en référence à l’’île
jumelle « du poisson » : également recouverte de ces cactus
géants, elle est aussi entourée d’étendue de sel hexagonales. Les chemins
aménagées permettent de grimper facilement à son sommet afin d’observer
l’immensité le salar. Outre les cactus, l’île est aussi habiter par les
vizcachas, sorte de lapins andins de la famille des chinchillas.
En outre l’ouverture récente d’un café-restaurant
permet de pouvoir y déjeuner dans ce cadre extraordinaire.
L’île d’Incahuasi est souvent appelée à tort
île du poisson. Sur une carte (ou Google Earth) elle est située au centre du salar avec un
seul sommet en son centre.
Laguna Blanca
Le Lac Blanc, séparé du lac vert par un étroit cordon de terre, doit sa couleur laiteuse à une très forte concentration de minéraux dans ses eaux, principalement du borax.

Laguna Colorada
Ce lac rouge sang est un des sites les plus impressionnants du Sud Lipez. Gardé par des pics volcaniques, ses rives sont colorées par des dépôts de différents minéraux, comme le sodium, de gypse (doré), de magnésium, ce qui rend le lac encore plus irréel. Sa profondeur ne dépasse pas les 80cm, c’est pourquoi des hordes entières de flamants roses l’ont élu pour domicile. De plus, la présence de plancton et d’algues, ainsi que les nombreux minéraux, sont la diète parfaite de ces majestueux animaux, dont la présence finit de dresser le parfait tableau de carte postale.
Laguna salada
Dans le Sud Lipez, le lac salé ajoute une tonalité de couleurs encore différente de celle des lacs de couleurs électriques déjà rencontrés.

Laguna Verde
Le bleu-vert électrique de ce lac, balayé en permanence par un vent glacial, est à couper le souffle (au sens propre du terme, puisqu’il se dresse à plus 4400 mètres d’altitude). La présence imposante du volcan Licancabur, rajoute encore un peu de grandiose à une scène qui l’est déjà. A proximité de geysers, dont celui du Sol de mañana, la lagune verte change constamment de teinte et de reflet, en fonction des vents qui la caressent, car ses composantes chimiques (carbonate de plomb, soufre, arsenic et calcium), eux, ne varient jamais…
Mirador du volcan Ollague
Musée et nécropole de San Juan

Ojos de Agua
Passage de l'Inka
Puerto Chubica
Route des Joyaux
Laguna Cañapa
Lac salé dans le désert du sud Lípez, avec ses 1,4 kilomètres de superficie il est entouré de volcans et héberge une importante faune comme les flamants roses.
Laguna Helionda
Du haut de ses 4134m au nord est du Salar de Chalviri, ce lac de sel d’un blanc laiteux s’étend, majestueux, ceint de hauts pics montagneux. La terre brunâtre des rives accueille des centaines de flamants roses ; on a l’impression de toucher le ciel.
Laguna Honda
Paysage entouré au loin de volcans au sommet couvert de neige, la laguna honda, dont le nom signifie « lac profond », n’a en réalité que 10 cm de profondeur. Mais cette faible profondeur rend ce lac particulièrement calme, et en fait un véritable miroir dans lequel le bleu éclatant du ciel et ses variantes nuageuses se reflètent, variant au fil des heures. Un spectacle époustouflant, surtout quand les troupeaux de flamants roses prennent leur envol…
Laguna Chiarkota
Des pics raides et escarpés, la plupart du temps recouverts de neige, surplombent le lac ; puis ce sont des collines plus douces, et encore et toujours ces fameux flamants roses qui peuplent toute la zone, rehaussant de couleurs vives ce lac où l’air vif de haute montagne vient à manquer devant la beauté du paysage.
Laguna Ramaditas
Ce petit lac aux allures volcaniques se tient à 4400m d’altitude. Les monts environnants, la roche à vif, donnent l’impression d’avoir atterri sur Mars ou sur Neptune…

Salar d'Uyuni
Le salar d’Uyuni est une étape obligatoire dans la région de l’Altiplano.Ce trésor naturel du bout du monde alimente
les rêves de voyageurs, et ces inépuisables gisements de sel (utilisés dans le
processus de d’exploitation du lithium) cristallisent l’attention de tous les
constructeurs automobiles de la planète. Le blanc à perte de vue de ces plaines
désertiques et désespérément plates, à 3650m d’altitude, n’a de comparaison
qu’avec le bleu azur du ciel des hautes Andes. Lorsqu’il pleut ne serait-ce
qu’un peu, le désert de sel devient un miroir parfait, et les levers de soleil
orangés embrasent alors ciel et terre. Tous les repères nous lâchent, dans cet
autre monde aux conditions climatiques extrêmes ; c’est un voyage hors du
temps et de l’espace que de découvrir le Salar d’Uyuni.
Salar de Capina
Salar de Chalviri

Salar de Chiguana
Il s’agit de la petite sœur du Salar d’Uyuni, une autre formation salée qui jouxte la frontière chilienne, entourée de volcans aux nuances de gris, d’argent, de rouge et de blanc. Spectaculaire. Majestueusement recouvert de neige, le volcan Ollagüe culmine à plus de 5865 mètres au dessus du niveau de la mer, et se situe juste à cheval entre le Chili et la Bolivie. Attention, il est encore actif !
San Juan
Au cœur du Sud-Lípez, San Juan de Rosario (appelé le plus souvent simplement San Juan) est une petite localité prise d’assaut par les voyageurs pour passer la nuit, en attendant de continuer leur exploration des merveilles de la région. Plusieurs hébergements sommaires permettent de faire une pause dans l’excursion du Sud Lípez. La charmante petite église semble appartenir à une autre époque, et les conditions climatiques extrêmes rendent insolites la présence d’êtres humains. Un bon point de départ (ou d’arrivée, ou de repos) dans la rudesse du climat du Sud Lipez. En outre, il faut noter la présence du musée musée Kawsay Wasy, où l’on peut découvrir une exposition d’objets et d’ustensiles ayant appartenus à des civilisations passées. Les explications historiques et chronologiques sont très détaillées et très instructives. Compris dans la visite du musée, un petit chemin nous mène vers un cimetière datant du XIIe siècle. Celui-ci prend l’aspect de plusieurs petits dômes de terre au milieu d’un grand plateau. A l’intérieur de ces dômes, se trouvent des squelettes d’humains, autrefois comprimés dans de grands bocaux, qui sont aujourd’hui tous brisés ou disparus. Cependant, ces monticules de terre ne sont pas le fruit du travail de l’homme, mais plutôt des vents, qui sont venus apporter et entasser de la terre autour de ces bocaux.

Thermes de Polques
C’est une des merveilles de la nature : après des nuits à -20°, se glisser dans les eaux thermales de Polques, à plus de 30 degrés, est un bout de paradis sur Terre. La richesse en minéraux donne à ces eaux des vertus thérapeutiques, en plus du cadre grandiose au sein duquel se trouvent les sources.

Uyuni
Ancien croisement des routes ferroviaires, la ville en elle-même ne présente pas grand intérêt : atmosphère triste et froide, chargée d’une histoire minière bien lourde. C’est le désert de sel qui s’étend non loin de la ville qui fait son intérêt. C’est aussi la richesse de cette ressource naturelle, en particulier en lithium, qui fait son attrait, mais cette fois pour les multinationales et non pour les touristes ; un bras de fer intense se joue entre elles et la nouvelle politique de gestion des ressources d’Évo Morales.Valle de las Rocas
Villa Alota, Culpina K et San Cristobal
Villa-Mar
A savoir sur la Bolivie

Danses folkloriques boliviennes
Comme vous pouvez vous en douter, de l’immense variété de styles de musique découlent une immense variété de styles de danse.
Pendant la période précoloniale, les danses célébraient la fertilité, la guerre, la séduction, le travail de la terre, etc. Elles étaient des prières ou des remerciements aux divinités de la nature, des moyens de relations sociales,…
Avec la conquête espagnole, ces danses se sont métissées avec des façons de se moquer du colon, de représenter les souffrances endurées, et de s’alléger l’âme dans des fêtes de villages gaies et colorées.
Pour citer quelques danses traditionnelles, on peut noter, dans la section danses traditionnelles précolombiennes, le chiriguano, imitation de guerres intertribales avec des peaux de jaguars ; la diablada, la plus célèbre des danses boliviennes, bataille entre le bien et le mal ; la kachuta, danse aymara de séduction entre adolescents et vénération de la fertilité.
Pour les danses de l’époque de la colonie, le auqui auquis, où l’on imite et exagère les manies et les expressions des vieux hommes blancs (auqui en aymara), propriétaires, de l’époque de la colonie, avec des cannes et des petites lunettes ; le bailecito et la cuenca, danses de salon importées d’Europe ; la morenada, danse des populations noires africaines amenées en tant qu’esclaves.
Les danses que l’on peut voir aujourd’hui ont gardé les imposants costumes et les couleurs très riches d’antan, particulièrement dans les régions andines.
C’est un délice pour les yeux que d’assister aux carnavals de l’Altiplano : le carnaval d’Oruro attire chaque année des milliers de locaux et de touristes, venus admirer les Chunchos, costumes rappelant les tenues d’Amazonie, avec ses plumes et ses flèches ; les Llamaradas (bergers andins gardant les lamas) ou les Incas, pendant les mises en scène de la conquête espagnole.
Des sommes colossales sont investies chaque année dans ces costumes, d’autant plus que les fêtes sont nombreuses, en Bolivie. Fêtes de villages, célébrations de saints ou de rites préhispaniques, carnavals, toutes les excuses sont bonnes pour jouer, danser, chanter, boire, boire et reboire.

Les Langues en Bolivie
Reflet de ce métissage de population, le pays vit au rythme non pas d’une, mais de multiples langues.
La langue officielle de l’État Plurinational de Bolivie est l’espagnol. C’est la langue institutionnelle de fait, celle qui est utilisée dans le système administratif, dans les rapports commerciaux, sociaux, culturels, etc.
Cependant, moins de la moitié de la population bolivienne le parle comme langue maternelle. En effet, de nombreuses langues préhispaniques persistent, comme l’aymara et le quechua dans les régions montagneuses, et sont très couramment parlées.
De la même façon, en Amazonie, se trouvent de très nombreux peuples possédant chacun son dialecte spécifique ; on peut citer entre autre le guarani, le chiquitino, le moxo, etc. De fait, bien des Boliviens sont bilingues, aymara-espagnol, quechua- espagnol, etc.

Le Sport en Bolivie
En Bolivie, comme chez la très grande majorité de ses voisins latino-américains, le football reste le sport par excellence.
Match entre différents clubs le dimanche, dans la rue entre amis ou sur des terrains aménagés dans les villages isolés, le fútbol est omniprésent dans la vie quotidienne de Boliviens.
C’est d’ailleurs un excellent sujet pour lancer une conversation au hasard d’une rencontre. Cela fait partie des grandes fiertés nationales depuis qu’en 1993, a été lancé un large programme de réinsertion sociale des gosses de rue de Santa Cruz à travers le football, ce qui mènera la Bolivie à une qualification pour la Coupe du Monde de 1994.
C’est un renouveau de l’image de football, où le peuple se réapproprie ce sport souvent entaché de corruption et d’élitisme. Le football appartient à tous, peu importe l’origine sociale des joueurs.
Une seule règle : tous les coups sont permis. Place au spectacle !
Enfin, amateurs de sports en tous genres, la Bolivie regorge de possibilités d’expéditions en extérieur. Planche à voile sur le lac Titicaca ; rafting dans les rivières des Yungas ; vélo dans le plus haut vélodrome du monde, à la Paz ; sans compter les innombrables possibilités de randonnées et de trekking qu’offre toute la région andine.
Les infrastructures laissent souvent à désirer ; un bon accompagnement est donc nécessaire pour se lancer à l’assaut de la nature sauvage.

Peuples et langues de Bolivie
Comme on a pu le mentionner plus haut, la Bolivie est caractérisée par sa diversité, de région en région, mais aussi de peuple en peuple.
Le pays est officiellement reconnu comme plurinational par la Constitution de 2009 : les minorités ethniques sont nombreuses, 27 selon les dires du président Morales (Aymara, Quechua, Moxo, Guarani, Chiquito, Pano, Chipaya, Arauco, Chapacura…).
Leur existence pose souvent problème aux dirigeants : les revendications d’un traitement différencié, d’un droit d’autogestion, de la reconnaissance d’un appareil judiciaire parallèle sont courantes, et cela va même jusqu’à des remous séparatistes qui secouent fréquemment la scène politique nationale.
Retour sur la situation délicate d’un pays tiraillé par la force centrifuge de son incroyable diversité.
La construction sociale qui rend possible la prise de conscience d’une identité ethnique, puis la revendication d’une spécificité culturelle, et donc par conséquent politique, voit ses débuts dans les années 1970/1980. Surgissant du ressentiment ethnique, social, économique, politique et histotique de la domination de l’élite coloniale blanche et européenne, les indigènes commencent à s’organiser pour revendiquer la reconnaissance et la revalorisation de leur culture.
Ils se basent sur une réappropriation de leur histoire et des peuples dont ils sont les héritiers, malgré la chute démographique, sociale et morale qu’a représentée la colonisation.
Le peuple Aymara est un des plus organisés et un des plus vindicatifs du continent. Les syndicats et représentants de communautés rurales aymara sont redoutés pour leur intransigeance et leur capacité à mobiliser des masses en cas de conflit (rappelons que El Alto est principalement peuplé de migrants ruraux aymara, qui sont donc à deux pas des institutions politiques du pays).
En Amazonie, l’isolement en terme de communication et de transport d’un certain nombre de villages a permis la conservation de leur identité culturelle et de leur organisation sociale propre. Plus encore que les peuples andins, les spécificités sociales et culturelles des différents groupes humains peuplant l’Amazonie restent relativement intactes.
L’un des grands dangers qui pèsent sur ces peuples sont les projets d’extraction d’hydrocarbures, ou, comme récemment, des projets de construction de route à très fort trafic, par exemple entre le Brésil et Santa Cruz. Ce projet aurait détruit toute un partie des territoires indigènes ; mais de fortes manifestations, une véritable solidarité nationale entre peuples indigènes (les aymaras ont manifesté en solidarité aux peuples amazoniens), ainsi que des appels à des alliés internationaux, etc. ont réussi à mettre un stop à ce projet.
Cela montre bien la force d’organisation des populations indigènes en Bolivie particulièrement.
L’arrivée au pouvoir d’Evo Morales a été extrêmement forte au niveau symbolique. Un cultivateur de coca, issu de la culture et de la tradition andine, est arrivé au sommet d’un Etat hérité de la colonie ; c’est une véritable reconnaissance pour toutes les personnes qui pratiquent le rituel d’offrande à la Pachamama, qui mâchent de la feuille de coca, et reconnaissent le pouvoir des Apus autant que celui de la Vierge Marie.
Le mépris intrinsèque que représentait la domination l’élite coloniale dans toutes les sphères (économique, sociale, ET politique) recule d’un pas, et l’héritage préhispanique est réhabilité. Morales reconnaît d’ailleurs le caractère plurinational de l’Etat bolivien, les différents peuples et leurs cultures comme une richesse de la Bolivie, mettant le doigt sur un aspect que l’élite blanche préférait oublier, se baignant de l’illusion d’être elle-même un pays européen.
Malgré tout, l’égalité supposée entre Boliviens de différentes origines ethniques reste une déclaration de bonnes intentions, réelle uniquement sur le papier, du fait de la discrimination, du racisme, et de la très inégale répartition des richesses qui perdurent en Bolivie jusqu’à l’heure d’aujourd’hui.

Histoire de la Bolivie : les années 1990
L’année 1993 est un véritable tournant dans l’histoire du pays. Le nouveau président, Gonzalo Sanchez de Lozada parvient à relancer l’économie, mais ce de façon brutale car extrêmement rapide, et à travers un processus de capitalisation extrême et d’ouverture à tous les investisseurs étrangers ; et la crise sociale de s’aggraver de plus en plus.
En 1997, le dictateur Banzer Suarez revient au pouvoir par les urnes. La corruption reprend de plus belle, la culture de la coca est plus que jamais combattue, le prix du carburant monte en flèche.
En 2000, la première « guerre de l’eau » éclate à Cochabamba contre la privatisation (forcée par la Banque Mondiale) des ressources en eau qui entraînait une augmentation des tarifs.
Petites anecdotes sur la Bolivie

Evo Morales (1er président « indigène » de Bolivie)
Ses origines indigènes ont suscité une immense vague d’espoir en des changements et des réformes parmi les populations aymara et quechua lors de son ascension au pouvoir en 2005, où il est élu avec plus de 50% des voix.
En effet, Evo Morales Ayma est, dans les années 1990, un représentant des cocaleros, fervent défenseur de l’indépendance vis-à-vis des Etats-Unis, et contestataire de l’ordre en place. Sa proximité avec le terrain et, sans aucun doute, son aspect physique avec lequel s’identifie l’immense majorité de la population indigène, l’ont propulsé, un peu à sa propre surprise, à la tête de l’Etat.
Le programme politique qui a permis à Evo Morales d’accéder à la présidence s’est axé principalement sur le secteur énergétique (nationalisations, hausse radicale de la taxe sur les exploitations d’hydrocarbures, etc.), sur l’égale répartition des richesses du pays (hausse du salaire minimum entre autre), sur la revalorisation des cultures subnationales (peu après sa nomination comme président, il a aussi reçu le titre de Apu Mallku, chef suprême des Indiens des Andes, au cours d’une cérémonie traditionnelle andine), et sur une politique extérieure qui se veut volontairement de gauche (relations étroites avec Chavez au Venezuela, Correa en Equateur, Castro à Cuba).
Cependant, son arrivée au pouvoir ne s’est pas faite sans soubresauts. D’abord, parce que la population des plaines, et surtout de Santa Cruz, est exaspérée par cet ‘’indio’’ considéré comme peu apte à gérer les affaires du pays et perçu comme dangereux pour le dynamisme économique de la partie orientale.
De plus, ces dernières années, les grèves, les manifestations et les conflits sociaux ont repris de plus belle ; la mise en place d’une nouvelle constitution a cristallisé les revendications des différentes régions, et des différents secteurs sociaux, soit pour acquérir plus d’avantages encore, soit pour bloquer des réformes qui seraient trop à leur désavantage.

Combat de catch de Cholitas
Connu sous le nom de « lucha libre » en Bolivie, le catch s’est fait un nom dans la ville d’El Alto, en périphérie de la Paz.
Comme son nom l’indique, il s’agit de combats, où la seule règle est qu’il n’y a pas de règle ; en résultent une violence et une brutalité qui n’ont d’égal que la technicité et la précision des chorégraphies.
L’autre caractéristique de ce sport sont les costumes que portent les catcheurs : les hommes entrent en grandes tenues traditionnelles, bariolées. Les femmes, quand à elles, sont appelées « Cholitas » (qui vient de chola, ce qui veut dire paysanne, campagnarde, parfois ayant un sens péjoratif et méprisant, mais qui commence à se populariser) : parfois très sages et parfois provocantes, les tenues que portent ces femmes attirent de plus en plus de monde sur les estrades autour du ring.

Les communautés Mennonites
Les mennonites, présents à travers le monde, sont des communautés protestantes dont l’une des particularités est la rapide extension et l’adaptation à des contextes culturels différents.
Ainsi, ils arrivèrent en Bolivie à la suite de la guerre du Chaco, pour ‘’convertir’’ ou coloniser la frontière bolivienne. Aujourd’hui, ils sont plusieurs dizaines de milliers dans le Sud plat et sec de la Bolivie.
Ce sont des personnes sobres, travailleuses, aux principes moraux et éthiques particulièrement rigides : discrétion absolue, refus presque complet de tout progrès technologique, refus du port des armes (donc de servir dans l’armée nationale), etc

La feuille de Coca
La feuille de coca, tantôt vénérée, tantôt combattue, a toujours occupé une place prépondérante dans les différentes civilisations qui ont peuplé la Bolivie actuelle.
En effet, à l’origine, c’est une plante sacrée des Andes que l’on utilisait (et que l’on utilise encore) dans de nombreux rituels, comme l’offrande à la Pachamama, etc. Mais lors de la colonisation espagnole, le clergé chrétien l’a condamnée comme « feuille du diable », un des nombreux dispositifs ayant pour but de déraciner la culture et les croyances locales pour imposer le christianisme à ces peuples païens.
D’autre part, les colons se sont vite rendu compte de l’opportunité économique que représentait l’incroyable consommation de cette plante ; un impôt sur la feuille de coca a vite fait de remplir les caisses de la royauté espagnole.
A partir des années 1960, le narcotrafic commence à s’étendre peu à peu sur le continent sud-américain, et la culture de la feuille de coca commence à devenir celle des paysans pauvres qui cherchent à gagner un petit peu plus en cultivant la coca au lieu de produits agricoles aux prix en chute libre.
Dans les années 1990, la Bolivie entre dans le collimateur des Etats-Unis à cause de sa production de feuille de coca ; intervention directe ou indirecte (comme par exemple, le programme desarrollo alternativo, développement alternatif, soutenant la production agricole pour éviter un détournement de la main d’œuvre vers la culture du coca ; ce programme a été un immense échec du fait de la corruption et du poids économique que représente effectivement le narcotrafic en Bolivie).
Conséquence de cette série de mauvaises images accumulées avec le temps, une marche de protestation des cocaleros (producteurs de coca) en 1994 et l’arrivée au pouvoir d’Evo Morales tentent de changer la donne ; ce dernier, en conférence au siège des Nations Unies à New York en mâchant des feuilles de coca, donne un signale fort pour la revalorisation de cette feuille qui est au cœur même de la culture andine, et donc la revalorisation de la culture elle-même.
Les propriétés vertueuses de cette feuille sont innombrables. Radicale contre les maux de têtes et autres symptômes du mal d’altitude, contre la fatigue du travail physique avec peu d’oxygène disponible, coupe-faim (deux des principales raisons pour lesquelles les paysans andins mâchent cette précieuse feuille tout au long de la journée), aidant la digestion, analgésique…
On peut la mastiquer doucement afin d’en extraire le jus, et y ajouter de la llijta un peu sucrée pour passer son goût amer, ou la prendre en infusion. Mais attention, malgré tout, la feuille de coca est toujours considérée internationalement comme une drogue ; ne tentez pas d’en ramenez chez vous, vous risquez de passer un sale moment à l’aéroport.

Les caravanes de lamas
Les caravanes de lamas sont nées à l’époque précolombienne, de la nécessité pour les populations vivant dans des régions difficiles d’accès et au climat peu propice à l’agriculture de se ravitailler en produits de première nécessité.
C’était aussi une façon d’ouvrir des voies commerciales favorisant les échanges de matières premières, et d’unifier en quelque sorte des royaumes (aymara, inca, etc.) qui ne l’étaient pas nécessairement du fait d’une géographie accidentée.
Il s’agissait pour les habitants du nord de la Bolivie de traverser toutes les Andes, une fois par an à la période sèche (la saison des pluies étant trop dangereuse), afin d’aller extraire du sel dans le Salar d’Uyuni.
Accompagnés de centaines de lamas, le chemin est long, difficile, les bêtes se perdent régulièrement, le climat est hostile. Puis, une fois arrivés à Uyuni, il faut extraire par gros blocs le sel, que les lamas porteront ensuite tout au long du voyage de retour.
La dernière partie du voyage consiste à s’arrêter de ville en village afin de troquer le sel contre des vivres : maïs, pomme de terre, céréales, etc. Enfin, après plusieurs mois de transhumance, retour à leur village d’origine.
Il s’agissait pour ces populations d’un rituel très important : d’abord, parce qu’il permettait de mettre en contact des personnes de villages très isolés, partageant ainsi leurs cultures, leurs coutumes, contribuant à former un espace social culturellement plus homogène.
Ensuite, le premier voyage en caravane jusqu’au Salar représentait pour les jeunes un véritable rite de passage à l’âge adulte, mettant à l’épreuve leur résistance physique, et les obligeant à créer leur propre réseau de connaissances pour troquer.
Malheureusement, aujourd’hui, ces caravanes ont presque toutes disparu : l’apparition des camions rend le transport du sel beaucoup plus pratique et rapide, et le sel est à présent une denrée facile d’accès dans toutes les villes et villages de Bolivie ; le troc du sel n’est donc plus une pratique viable.
Cependant, plusieurs agences touristiques ont recréé ces caravanes comme options de trekking : on refait la même route, partant de La Paz et arrivant à Uyuni, accompagnés de lamas qui portent nos affaires, mais avec l’objectif économique en moins…
L’objectif culturel, lui, est resté intact. C’est un moyen privilégié pour entrer au contact de ces populations vivant de façon isolée dans les hauteurs perdues des Andes.
Informations pratiques importantes

Santé et voyage en Bolivie
La moitié du territoire bolivien se situe dans la cordillère des Andes à de hautes altitudes (+ de 3500 mètres), ce qui implique une bonne condition physique pour effectuer les visites.
En cas de problèmes cardiaques ou pulmonaires, faites le point avec votre médecin traitant, lui seul pourra vous conseiller.
A) Mal aigu des montagnes:
Le Soroche ou M.A.M -Mal Aigu des Montagnes- est un syndrome qui peut apparaître lors d’un séjour en altitude, il regroupe différents symptômes qui peuvent se manifester de façon séparée à l’image de maux de tête, nausée, toux sèche irritante, vomissement, insomnie, vertige et fatigue générale.
Un voyage en Bolivie nécessite inévitablement des passages à des altitudes élevées, de simples conseils peuvent prévenir ce désagrément.
Une acclimatation progressive à l’altitude, surtout avant un trekking ou une ascension.
Eviter les efforts lors de l’acclimatation.
S’hydrater régulièrement à l’aide d’eau ou de tisanes.
Eviter l’alcool et la cigarette pendant l’acclimatation.
Vous pouvez consommer des tisanes de feuilles de Coca.
B) Les vaccins:
Le vaccin de la fièvre jaune est très fortement conseillé dans le cas d’un passage en jungle Amazonienne (ce qui pourra être notre cas). Il est toutefois conseillé de faire le point avec votre médecin et de demander les rappels des vaccinations courantes.
Nous pouvons recommander un traitement préventif pour le paludisme, uniquement pour les journées passées en Amazonie. Il n’y a pas de paludisme en altitude.

Comment arriver en Bolivie?
A) En avion (compagnie, horaires etc…):
Les principales compagnies aériennes desservant la Bolivie sont LAN, Aerosur, American Airlines, Delta Airlines, Iberia, Taca et Air France / KLM desservent également la Bolivie via des compagnies partenaires. Il est à noter que les principaux aéroports de Bolivie sont Santa Cruz et La Paz.
Antipode est une agence locale en Bolivie, nous ne vendons pas de billets d’avion internationaux, nous vendons les prestations terrestres locales et les billets d’avion nationaux.
Les principaux aéroports de Bolivie avec leurs codes sont les suivants:
Ville Nom de l’aéroport Code IATA
La Paz El alto LPB
Santa Cruz de la sierra Viru-Viru VVI
Sucre Juana Azurduy de Padilla SRE
Cochabamba Jorge Wilstermann CBB
Tarija Capitán Oriel Lea Plaza TJA
Rurrenabaque Rurrenabaque RBQ
Uyuni Uyuni UYU
B) Par la route (depuis le Pérou, Le Chili, L’Argentine, Le Paraguay, Le Brésil):
Depuis le Pérou, le principal accès pour rejoindre la Bolivie est par le lac Titicaca ; il existe deux postes frontières : Kasani/Yunguyo pour rejoindre Copacabana et Desaguadero pour rejoindre La Paz.
Depuis le Chili, le principal point d’accès est le poste frontière Chungará/Tambo Quemado, situé sur la route reliant Arica à La Paz. Il existe d’autres points d’accès, plus faciles à utiliser si l’on veut rejoindre le Chili depuis la Bolivie.
Depuis l’Argentine, les principaux postes frontières sont Villazón/La Quiaca et Yacuiba/Pocitos. Villazón est desservit par le train ainsi que des bus rejoignant Tupiza et Oruro.
Depuis le Paraguay, il est plus aisé de rejoindre le Brésil (via Ponta Pora et Corumbá) pour gagner Quijarro en Bolivie.
Il est bien sûr également possible d’effectuer la liaison entre Asunción et Santa Cruz via un trajet de plusieurs jours en bus.
Depuis le Brésil, le principal point d’accès est Corumbá/Quijarro. De nombreux transports collectifs existent pour acheminer les voyageurs vers le point frontière.
C) Par le train (depuis le Brésil et l’Argentine):
Depuis l’Argentine, il existe deux point d’accès en Bolivie qui sont par la ville de Villazon (frontière la Quiaca) avec la compagnie FCA et par la ville de Yacuiba avec la compagnie « Ferroviaria oriental ».
Depuis le Brésil, il existe un point d’accès en Bolivie depuis la ville de Quijarro avec la compagnie « Ferroviaria oriental » qui rejoint Santa-Cruz de la Sierra.

Formalités d'entrées - Visa et passeport
Visa et passeport:
Formalités:
Les ressortissants Français, Belges, Suisses et Canadiens n’ont pas besoin de Visa pour entrer sur le territoire Bolivien, votre passeport doit être valide au moins 6 mois après la date de sortie de Bolivie.
Le cachet d’entrée apposé sur votre passeport vous autorise à un séjour de 30 jours en Bolivie, vous pouvez le faire prolonger de 60 jours gratuitement aux bureaux de Migración de La Paz, Santa Cruz, Cochabamba, Sucre, Trinidad, Oruro ou Uyuni.
Attention ! Les ressortissants des États-Unis d’Amérique doivent se munir d’un visa pour leur entrée en Bolivie. Le coût du visa est de 135 USD (montant indicatif, sujet à modification). Le visa est à demander à l’ambassade ou consul de Bolivie dans votre pays.
Ces informations peuvent changer, il est recommandé de se renseigner en avance dans l’ambassade de Bolivie de votre pays.
Ambassade et consulat de Bolivie:
- Ambassade de Bolivie en France:
12, avenue du Président-Kennedy, 75116 Paris. M. : Passy.
Tel : 01-42-24-93-44.
Mail: embolivia.paris@wanadoo.fr
- Ambassade de Bolivie en Belgique:
Avenue Louise, 176, Boîte 6, 6e étage, Bruxelles 1050.
Tél : 02-647-27-18
Mail: embajada.bolivia@embolbrus.be
- Ambassade de Bolivie en Suisse
Consulat honoraire:
Sevogelplatz 2, 4052 Bâle. Tél : 061-312-44-45.
Mission permanente auprès des organisations internationales :
139, rue de Lausanne (6e étage), 1202 Genève.
Tél : 022-908-07-17.
Mail : mission.bolivia@bluewin.ch.
- Ambassade de Bolivie au Canada :
130 Albert Street, Suite 416, Ottawa, Ontario K1P-5G4
Tél : 613-236-82-37
Mail : embolivia.ottawa@rree.gov.bo.
- Ambassade de Bolivie aux USA:
3014 Massachusetts Ave., NW
Washington, D.C. 20008
http://www.bolivia-usa.org/
Mail: consulgeneral@bolivia-usa.org
Ambassade et consulat en Bolivie:
- Ambassade de France en Bolivie:
Av Hernando Siles # 539
La Paz
Tel : (591 2) 214 99 00
www.ambafrance-bo.org
Mail: information@ambafrance-bo.org
- Ambassade de Suisse en Bolivie:
Calle 13, esquina Av. 14 de Septiembre / Obrajes
La Paz
Tel : (591) 2 275 12 25
Fax : (591) 2 214 08 85
- Ambassade de Belgique en Bolivie:
Achumani, Calle 9 n° 6 Achumani 2433
La Paz
Tel : (591) 2 2771430
Fax:(591) 2 2791219
http://www.diplomatie.be/lapazfr
lapaz@diplobel.fed.be
- Ambassade du Canada en Bolivie:
2678 Rue Victor Sanjinés
Edifice Barcelona
Plaza España (Sopocachi)
La Paz
Tel : (591)22415141
Fax : ( 591)22414453
Mail: lapaz@international.gc.ca

Vos bagages
Les compagnies aériennes opèrent un contrôle très strict sur les bagages. Vérifiez bien le poids et le nombre de bagages autorisés en soute.
Pour votre bagage de cabine, évitez d’y placer tout objet pointu ou tranchant (couteau, ciseau…) que vous laisserez dans vos bagages de soute. Les liquides ou aérosols sont aussi interdit en cabine.
Les voyageurs doivent prévoir deux sacs différents, un sac ou une valise de grande capacité (50 à 70 litres) pour l’ensemble de leurs affaires.
Un deuxième qui sera obligatoirement un petit sac à dos (30 à 40 litres) pour la journée, dans lequel ils pourront ranger veste, gourde, appareil photo et autres accessoires.
Attention les compagnies aériennes intérieures acceptent un poids maximum de 22 kg par personne en soute (plus d’information suivant la compagnie aérienne).
Antipode conseille de voyager avec un poids de maximun 15 kg pour faciliter les manutentions et pour optimiser l’espace du 4x4 lors des visites au salar d’Uyuni et du sud Lipez.Il arrive fréquemment que lors de votre voyage des excursions de plusieurs jours soient prévues avec un retour au même hôtel, comme par exemple dans le salar de Uyuni, au lac Titicaca ou en Amazonie.
Il vous sera alors possible et fortement recommandé de laisser le plus gros de votre bagage à votre hôtel et de n’emporter que le nécessaire pour les journées d’excursions.

Numéros utiles en Bolivie
En cas de perte ou de vols de votre carte bleue:Service international d’opposition Tel : +1 303 967 1096 / 800-10-0188
Service Français d’opposition Tel : 0 892 705 705
Police / force de l’ordre :
Appel police urgence Tel : 110 ou 120
Police de tourisme à la Paz Plaza del estadio puerta 22 Tel : +591 (2) 2225016
Police de tourisme à Sucre Plazuela Zudáñez Tel : 648-0467
Police de tourisme à Santa-Cruz de la Sierra Plaza 24 de Setiembre Tel : 322-5016
Police de tourisme à Potosi Calle Ayacucho et Bustillos Tel : 622-7404
Santé:
Ambulance urgence
Clinica Alemana de la Paz Avenida 6 de Agosto nº 2821 Tel : +591 2 24 32 155
Hospital Santa Bárbara en Sucre Calle Destacamento nº111 Tel : 646-0133
Clinica foianini à Santa-Cruz de la Sierra Calle Irala 468 Tel : 336-2211
Hospital Daniel Bracamonte à Potosi Calle Chaca Tel : 622-3900
Hospital José Eduardo Pérez a Uyuni Entre calles Torres Frias y Litoral Tel : 693-3203)








