Cochabamba

A ‘’seulement’’ 2500m d’altitude, Cochabamba est sur la route entre La Paz et Santa Cruz. En pleine expansion ces dernières années, c’est une ville bruyante, animée, agitée.
Rien à voir avec ses voisines de Sucre et Potosi, héritages coloniaux. Cochabamba, c’est la Bolivie qui bouge, qui vit, qui sort (la population étudiante y est très importante). Majoritairement habitée de population assez pauvre, certains quartiers témoignent cependant d’une certaine richesse chez une petite minorité.

Cochabamba est aussi très connotée de ses luttes politiques. C’est dans ses rues qu’en 2000, la fameuse « guerre de l’eau » a pris le feu ; la population, indignée par la privatisation des compagnies distributrices de l’eau et de l’augmentation des prix, mena une quasi guerre civile. Après des remous incessants pendant plus d’un an, le prix est retombé à son niveau d’avant-privatisation, donnant à Cochabamba une aura particulière en matière de revendication (et de victoire) sociale. C’est aussi sur la région de Cochabamba que s’est appuyé Evo Morales pendant son entrée en politique et son ascension vers le poste suprême.